Tout le monde pense connaître l’histoire de Carmen, popularisée par l’opéra de Georges Bizet : l’histoire d’un amour tragique, celui de la passion destructrice d’un homme pour une femme ; l’histoire d’une liberté absolue, Carmen préférant mourir plutôt que de se soumettre. Mais qu’en est-il de la nouvelle de Prosper Mérimée, dont le livret de l’opéra s’est inspiré ? Cette pièce revient à la Carmen originelle, cette Carmen oubliée, éclipsée par le succès de l’œuvre lyrique.
Un autre personnage masculin, la figure mystérieuse du narrateur, amateur de bibliothèque, chercheur et écrivain, y apparaît. Il rencontre don José, il rencontre Carmen, et sa vie s’en trouvera bouleversée. C’est que l’histoire de Carmen est un triangle amoureux, où rivalités masculines, fascination et jalousie, amour et soif d’absolu, s’entremêlent.
Dans ce triangle amoureux, trois désirs d’infini se rencontrent: celui de Carmen pour la liberté; celui de José pour l’amour; celui du narrateur, pour les mots, la langue, et l’écriture.
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De l’affrontement de ces trois solitudes naît une tragédie: dans leur quête d’éternité, ils trouvent la mort.
Magicienne bien plus que diablesse, essentiellement insaisissable, Carmen est avant tout une initiatrice, qui renvoie l’autre à son propre désir, à son propre destin, à l’écriture de sa vie
Texte et mise en scène Cécile Falcon
Scénographie Henri-Maria Leutner
Lumières Henri-Maria Leutner et Julie Roëls
Régie Julie Roëls
Administration de production Flora Fontvieille
avec
Carmen Lucie Digout
José Yuriy Zavalnyouk
Le narrateur Antoine Joly
Théâtre d’Yssingeaux, Haute-Loire
• 2 et 5 mai 2017 tout public
• 2, 4 et 9 mai 2017 scolaires
Théâtre 14, Paris
22 mai 2017 Lecture mise en espace
Production : Compagnie Se non è vero… .
Avec le soutien du Jeune Théâtre National, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du conseil départemental de la Haute-Loire, de la Ville du Chambon-sur-Lignon et du Théâtre d’Yssingeaux.